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look what you made me do (jack)

Lizzie James

Lizzie James

Date d'arrivée : 02/08/2021
Messages : 85
Pseudo : alicia
Pronom irl : elle/she/her
Avatar : florence pugh
Crédits : ethereal (avatar)
look what you made me do (jack) D8e91571fe01205c45f5e22f409b9721e7e8889f
Longueur de rp : entre 500 et 800, environ
Warning : (dépression, peur de l’abandon)
Trigger : (abus sexuel, viol, violence humaine et animale)
Pronom : elle/she/her
Âge : vingt-six ans
Métier : journaliste pour le nc news
Statut : célibataire, handicapée des sentiments. elle ne s’attache jamais à la bonne personne lizzie, toujours trop vite, toujours trop fort.
Adresse : #21 cherry street

— wisteria —

     

Ça aurait dû être une belle journée. Il faisait même beau alors que la pluie n’avait cessé de déferler toute la nuit. Doux soleil qui venait réchauffer sa peau trop pâle. Lizzie aurait aimé que tout se passe bien, sans bavures, sans cris, sans tumultes. Impossible pourtant. Pas quand ils étaient tous les deux. Jamais. Ce qui avait bien commencé - probablement trop bien à son goût — s’était transformé rapidement en scène. Une nouvelle à leur palmarès. Parce qu’ils ne savaient faire que ça. S’hurler dessus avant de tomber dans le gouffre d’une réconciliation inappropriée. Ça avait commencé dès le matin, avant même de partir. « On s’en moque de ce qu’il a dit, laisse moi conduire pour une fois ! Et promis, si je te ramène chez toi avec quelque chose de cassé, tu pourras me demander n’importe quoi. » Pas encore de cris, juste une supplication. Des yeux doux, une moue d’enfant. De quoi l’attendrir, c’est évidemment ce qu’elle pensait Lizzie. Le faire accepter. Ce qu’il avait fini par faire. Dire oui, sûrement lassé par cette situation et par l’insistance de son caprice.

Il fallait l’avouer. Lizzie avait la conduite difficile. Peu gracieuse, peu délicate. Un freinage sec et un passage de vitesse particulièrement mauvais. Elle pouvait voir du coin de l’œil les freinage imaginaire de Jack lorsqu’elle s’approchait de trop près d’un obstacle. Elle le voyait aussi parfois s’accrocher un peu fort à la poignée de la porte. Et ça la faisait rire, Lizzie. Intérieurement. Ou pas. « Arrête de te tenir, t’es vraiment un trouillard ! » Et son rire avait résonné dans l’habitacle. Elle lui fit quelques frayeurs, pas toujours exprès. La route devait lui sembler si longue. Trop longue parce que les hostilités, il les avait provoqué. Des mains baladeuses qu’elle n’avait pas essayé de repousser. Elle aurait dû. Lizzie, elle ne pouvait pourtant s’en empêcher. Ce qu’il faisait naître en elle était trop fort pour lutter.

Jack, elle le haïssait autant qu’elle pouvait le désirer. Elle voulait le fuir et pourtant, elle ne le pouvait pas. Insoutenable, inconcevable aussi de s’éloigner de trop alors que son corps, son coeur lui criait de le retrouver. Ce qu’elle ressentait, dans un parfait secret, elle s’en voulait. Coupable de s’être attachée. Alors quand il avait commencé à jouer, quand elle avait senti qu’elle ne pourrait rien contrôler, elle avait garé la voiture à l’orée d’une forêt. N’importe où, n’importe comment mais il était hors de question qu’elle se laisse rendre folle sans rien faire.

Ça avait fini comme habituellement. Un regard, un sourire. Dans un soupir et les cheveux en bataille, ils s’étaient retrouvé l’un à côté de l’autre sur la banquette arrière. Chaque fois, Lizzie espérait qu’il lui dirait quelque chose qui changerait tout mais rien ne venait. Elle espérait trop fort, mais elle se contentait de ça. C’était mieux que la solitude. Mieux que de se sentir abandonner. Il devait bien y avoir quelque chose derrière cette gueule d’ange. Un coeur, des sentiments. Jack était un véritable mystère. Un mystère dont elle ne se lassait pas. « On va être en retard. » Elle avait encore un sourire accroché sur le visage, le regard brûlant, la tête contre son épaule et la robe totalement froissée. Ça manquerait de professionnalisme, elle en était sûre mais elle s’en moquait déjà. Elle s’était regardée rapidement dans le rétroviseur, avait rapidement arrangé ses cheveux avant de repasser sur la banquette avant.

C’était sans compter la boue accumulée par la nuit. Et sans compter le manque d’attention par Lizzie lorsqu’elle s’était arrêtée, l’esprit trop occupée. Elle avait essayé de repartir. Sans succès. Voiture coincée, embourbée. « Soit tu pousses, soit on appelle une dépanneuse. » C’était plus froid dans sa voix. C’était sa faute, celle de Jack. Il l’avait poussée à faire ça. A s’arrêter. Il savait qu’elle ne pouvait pas lui résister.
Jack Kilgariff

Jack Kilgariff

Date d'arrivée : 17/05/2021
Messages : 337
Pseudo : mercure retrograde, mary.
Pronom irl : she/her, elle.
Multicompte : nope.
Avatar : jacob elordi.
Crédits : av : iseria, sg : the front bottoms.
look what you made me do (jack) 3cbb67eb810e5bbdc5b680c3840cb00781a46b3b
Longueur de rp : de 700 à 1000.
Rythme de rp : doucement mais sûrement.
Warning : syndrome post-traumatique, maltraitance, alcoolisme, dépression.
Trigger : grooming, incest + conversation nécessaire en mp avant de rp.
Pronom : he/him/il.
Âge : vingt-cinq ans, scorpion qui fêtera ses vingt-six le soir d'halloween.
Métier : photographe, t'es occupé entre les publications du new canaan news et les mariages.
Statut : quelques plans réguliers, un en particulier et puis the one that got away qui est de retour en ville.

— oak —

     https://willow-trees.forumactif.com/t52-i-love-my-grudges-i-tend  https://willow-trees.forumactif.com/t113-it-s-brutal-out-here-jack#309  https://willow-trees.forumactif.com/t121-jackkilgariff-jack-kilgariff  
look what you made me do

And she said use your hands and my spare time, we've got one thing in common it's this tongue of mine — @lizzie james


« On va être en retard. »

Si la voix de Lizzie te ramène un peu à la réalité, elle ne te retire pas le sourire de petite con qui décore tes lèvres. T’as le souffle court, les cheveux un peu en vrac parce qu’elle y a perdu ses doigts pendant vos ébats et t’as l’impression que l’habitacle commence sérieusement à manquer d’air, avec la buée qui s’est formée sur les vitres mais ce ne sont que des détails, peccadilles nécessaires pour savourer le plaisir oublieux qui traverse encore tes veines. C’était sans doute une idée foireuse que de la provoquer comme ça alors qu’elle était derrière le volant, tu dois avoir des pulsions suicidaires dont t’es pas totalement au courant pour faire confiance à Lizzie qui conduit et en plus la déconcentrer, mais c’est une réflexion pour une autre fois.

T’es encore ensuqué lorsque tu réalises que quelque cloche. L’énergie change, Lizzie semble contrariée alors qu’il y a quelques instants, vous étiez sur la même longueur d’onde. Ça n’arrive que lorsque vous vous sautez dessus, et encore pas tout le temps, mais t’es assez familier avec la sensation pour sentir la différence à présent. Les sourcils froncés, tu serres instinctivement les dents en attendant la chute et c’est là que tu captes que vous êtes coincés parce que la voiture est embourbée. Evidemment elle n’a pas fait gaffe en se garant, mais ça t’aurait dû t’y attendre. « Soit tu pousses, soit on appelle une dépanneuse, » commence-t-elle, t’agressant déjà alors que t’as rien fait. Elle n’a pas voulu que tu conduises, clairement tu peux te laver les mains des conséquences, non ? « T'es pas sérieuse ? »Tu soupires, levant la tête vers le plafond feutré de la voiture pour éviter de partir au quart de tour.

Ce n’est pas assez pour te poser. Comme renfort, tu attrapes le mug de voyage que tu as embarqué en quittant New Canaan et coincé dans la console centrale de la caisse, te disant que ça passerait bien pour du café et ce même si l’odeur est clairement altérée par celle du whisky. Tu bois une longue rasade, tu sens que tu vas en avoir besoin, prémonition ou habitude. Dans la voix de Lizzie, il y a comme un orage qui cherche toutes les raisons possibles pour péter et tout ravager. « C’est bizarre quand même, comme le féminisme disparaît quand il s’agit de se salir les mains ! » C’est plus fort que toi, tu peux pas t’en empêcher. La pique s’égare dans la caisse tandis que tu sors, non sans avoir appuyé sur la commande pour baisser sa vitre encore embuée, histoire qu’elle t’entende. « Accélère quand je te le dis, » la portière claque, un peu plus fort que prévu et même si tu sais que c’est à cause de l’endorphine qui court encore dans tes veines, t’empêchant de pleinement contrôler les mouvements, tu ne t’excuses pas. Tant pis si elle pense que t’es agacé, au fond tu l’es de toute façon. « Et genre, pas le pied au plancher, hein » lances-tu en faisant le tour du véhicule pour venir te placer derrière, près à pousser, « commence à 20% » que tu continues, tout en sachant très bien qu’elle déteste les consignes, surtout lorsque t’as l’air de mansplain. C’est pas de ta faute si elle ne sait pas conduire, ceci dit. « Et fais c’que je te demande, pour une fois dans ta vie, déjà que c’est à cause de toi si on est dans la merde… » ça t’échappe, tu sens que tu vas le payer, trop tard. « MAINTENANT! » l’exclamation claque dans ce bout de forêt perdu quelque part entre New Canaan et l’endroit où vous devriez déjà être. Tu pousses à t’en déboiter l’épaule, déjà nostalgique du moment fugace partagé sur la banquette arrière. Tes mains sur sa peau, tes lèvres sur ses courbes et ton nom dégringolant de sa bouche, c’était clairement plus simple que de devoir interagir et bosser de concert pour se tirer d’une galère.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR SHARKLOE & MERCURE RETROGRADE
Lizzie James

Lizzie James

Date d'arrivée : 02/08/2021
Messages : 85
Pseudo : alicia
Pronom irl : elle/she/her
Avatar : florence pugh
Crédits : ethereal (avatar)
look what you made me do (jack) D8e91571fe01205c45f5e22f409b9721e7e8889f
Longueur de rp : entre 500 et 800, environ
Warning : (dépression, peur de l’abandon)
Trigger : (abus sexuel, viol, violence humaine et animale)
Pronom : elle/she/her
Âge : vingt-six ans
Métier : journaliste pour le nc news
Statut : célibataire, handicapée des sentiments. elle ne s’attache jamais à la bonne personne lizzie, toujours trop vite, toujours trop fort.
Adresse : #21 cherry street

— wisteria —

     

Elle aurait pu la sentir à des kilomètres. Même ses soupirs, elle s’y attendait. Si différents de ceux qui venaient de frôler son oreille pourtant. Teintés d’une amertume qu’elle lui connaissait que trop bien. Il pouvait être prévisible, Jack. Surtout dans ces moments là. Toujours d’ailleurs. Leurs ébats jamais ne durent, bien entendu. Et l’animosité revient au galop. Elle le savait pourtant, Lizzie, mais elle ne pouvait s’empêcher de tomber dedans. Rengaine insolente qu’elle aurait aimé fuir, inlassablement attirée. « T’es pas sérieuse ? » Ce n’était même pas une question. Juste un reproche sous couvert, masqué par une interrogation réthorique qui, de toute façon, n’attendait aucune réponse. Elle s’était contentée d’hausses les épaules, de lever les yeux au ciel. Elle aura beau respirer, son ton restera plus froid. C’est de sa faute. Enfin la leur, mais Lizzie ne l’admettra jamais.

Sa patience bouillonne. Ses mains se cramponne au volant, inerte et dénué de toute fonction. Elle attend. Qu’il boive ce café qui n’a pas l’odeur qu’elle aime tant. Sans aucun commentaire, quand bien même elle aimerait en faire. Elle n’a pas le droit de s’inquiéter pour Jack. Elle n’en avait jamais eu le droit. Elle n’était là que pour combler le vide, pour les frissons, les joues rouges et les cheveux en bataille. Pour les cris étouffés, les baisers cachés. Elle n’était là que pour l’adrénaline, pour rompre le quotidien. Et dieu qu’elle aimait ça. Se perdre dans le creux de son cou, murmurer son prénom, se faire du mal pour lui. Et ça partait en fumée en un instant. Envolé ce moment magique, presque romantique à l’orée de ces bois. Envolé l’espoir que tout se passe bien. « C’est bizarre quand même, comme le féminisme disparaît quand il s’agit de se salir les mains ! » Lizzie n’avait pas pu s’empêcher de laisser s’échapper un rire. Sarcastique. Sans aucun amusement. « Je peux prendre ta place si tu ne veux pas salir ta manucure et ta belle gueule. » Elle fulmine, s’impatiente. La portière claque, elle peut entendre son agacement. Le comprendre même. Elle l’est aussi. Peut-être plus que lui encore. Lizzie, dans le fond, en plus de se retrouver dans cette situation, elle se sentait coupable. Coupable de n’avoir pas su résister. Encore une fois.

Elle aurait presque été attentive à ses instructions, plus dans l’optique de partir vite d’ici et d’oublier que de rester coincer encore ici avec lui. Elle aurait voulu faire les choses bien, elle aurait pu le faire. Elle avait même hoché la tête à ses instructions. Pas trop vite, pas trop fort. Elle était prête à tous les efforts. Jusqu’à ces mots. Jusqu’à ce que la bombe explose. « Et fais c’que je te demande, pour une fois dans ta vie, déjà que c’est à cause de toi si on est dans la merde… » Elle n’avait pas même réfléchi. En entendant son signal, son pied s’était écrasé. Fort, brutal, loin de la délicatesse dont elle était dotée. Loin de ce qu’elle s’était imaginée faire. Elle savait. Elle pouvait prédire ce qu’il était en train de se passer à l’arrière de la voiture. Une voiture qui s’embourberait encore plus. Un Jack couvert de boue et très en colère. Mais Lizzie, ce n’était pas de la colère qui l’animait. Et ça n’avait duré que quelques secondes avant qu’elle ne quitte son siège pour le rejoindre. Pour le pousser de ses poings, cogner son torse comme une gamine en plein chagrin. Le regard furieux. « A cause de moi ? C’est à cause de moi ? » Elle criait, Lizzie. Elle entendait l’écho à travers le bourdonnement de colère qui sifflait dans ses oreilles. « Tu te fous de qui là ? »  Elle avait fini par s’éloigner de lui, un cri rageur entre ses dents. « C’qu’est bien avec toi, c’est que c’est toujours ma faute. Jamais tu te dis que t’es responsable, Kilgariff ! » Trop facile. Et Lizzie sait qu’elle n’admettra jamais ses torts, jamais si elle porte le chapeau entièrement. Les mains derrières la tête, elle avait soupiré. « Tu m’gonfles. » Dans ces moments, Lizzie, elle le haïssait autant qu’elle pouvait l’aimer. Cet amour qui la ronge. Elle aura mal, Lizzie, elle le sait. « Demande toi pourquoi j’me suis garée et après, on en reparle. J’vais appeler la dépanneuse. » Ce qu’elle avait fait, en retournant en voiture, la portière claquant derrière elle.

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