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faire face aux dégâts de la vie (jett + pia)

Pia Lantsov

Pia Lantsov

Date d'arrivée : 01/08/2021
Messages : 93
Pseudo : true north / ana.
Pronom irl : elle.
Avatar : Zhenya Katava
Crédits : darley (avatar), astra (signature)
faire face aux dégâts de la vie (jett + pia) Tumblr_ouljepVKj11thoc35o3_400
Longueur de rp : Entre 400 et 800 mots en général ; mais je m'adapte (et je m'emballe parfois)
Rythme de rp : Plutôt chill, j'essaie de répondre au moins une fois par semaine (mais je m'y tiens pas toujours)
Warning : consommation abusive d'alcool
Trigger : inceste, pédophilie, violences sexuelles
Pronom : elle.
Âge : 25 ans, le quart de siècle.
Métier : Elle fait du secrétariat chez les pompiers, Pia. Celle que vous avez au téléphone, c'est elle.
Statut : Célibataire, trop préoccupée par ses propres problèmes pour s'ouvrir à d'autres.
Adresse : #002, Fulmar Lane. Petit appartement sans prestige où elle vit avec un chat, Poppers, et des cactus dont l'espérance de vie est raccourcie chaque jour.

— oak —

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faire face aux dégâts de la vie.

feat. @Jett Pearson

On n'imagine pas à quel point les moqueries et les blagues peuvent changer la façon dont on perçoit le monde. Dans un premier temps, tu n'avais pas eu à en souffrir. Tu n'étais pas idiote, tu entendais bien les murmures sur le passage de ton père en fauteuil roulant mais tu faisais avec. Mais quand les rires s'en sont mêlés, quand un voisin a raconté toute ta situation familiale aux autres lycéens, tu as commencé à vouloir t'éloigner de tes parents. Il te faisait honte, ce père qui ne sait plus se débrouiller seul pour tout. Ça te brisait le cœur de le voir galérer et ça te brisait le cœur qu'on le voie comme un moins que rien et qu'on te voit comme telle aussi par association. Alors tu as cherché à t'éloigner.

Mais tu n'as jamais réussi à quitter New Canaan, Pia. Le destin avait autre chose en stock pour toi et te voilà coincée depuis toutes ces années dans cette ville que tu aimerais fuir, auprès de ces parents auxquels tu as toujours du mal à être associée. Pourtant, tu continues de les aider au mieux. Tu leur donnes un bout de ton salaire chaque mois parce que tu sais que ta mère se tue au travail et que les soins de ton père coûtent un rein. Tu fais de ton mieux. Tu fais des efforts. Et le plus gros, c'est sûrement d'emmener ton paternel à l'hôpital à chaque séance de rééducation.

Pour toi, c'est le pire. Les hôpitaux te fichent la frousse depuis l'AVC de ton père. L'odeur te bloque souvent la gorge, et tu ne supportes pas de voir tous ces visages marqués par la blessure, la douleur, la maladie ou l'inquiétude. C'est toxique et tu as l'impression d'étouffer. Pourtant tu prends sur toi. Tu le fais. Tu accompagnes ton vieux et tu croises toujours les mêmes visages dont un qui t'a un peu surpris la première fois. Non pas qu'il ait un signe distinctif, le type, mais c'est plutôt son âge qui t'a marqué. Tu lui donnes la trentaine, tout juste, et tu trouves ça terriblement injuste qu'un mec si jeune se retrouve si souvent au centre de rééducation. Tu lui as déjà parlé quelques fois, le plus souvent pour échanger quelques politesses ou pour lui demander s'il voulait ta chaise quand la salle d'attente commençait à se remplir. Mais tu ne sais rien de lui, ou presque. A vrai dire, tu n'es même pas certaine de vraiment connaître la nature de sa blessure et ce n'est pas vraiment le genre de questions qu'on pose à un inconnu.

Cet inconnu, tu le retrouves ce matin-là. Ton père est à l'intérieur avec son kiné et pour une fois, tu te trouves seule dans la salle. Le téléphone dans une main, un thermos de café dans l'autre, t'es prête à affronter l'attente sans broncher. Tu réagis pourtant quand le trentenaire entre. Tu lui offres un bonjour et un sourire quand tu lèves la tête de ton téléphone. Et puis tu finis par briser le silence avec une simple question :

- Vous voulez un café ? Celui d'ici est dégueulasse et j'en ai un peu trop mis dans le thermos.

Et puis après tout, autant que le deuxième gobelet, vide et propre pour le moment, serve à quelqu'un.


Jett Pearson

Jett Pearson

Date d'arrivée : 31/07/2021
Messages : 33
Pseudo : Mayiie
Pronom irl : Elle
Multicompte : Pas pour le moment.
Avatar : Chris Wood.
Crédits : (c) Bambi Eyes & Tumblr
faire face aux dégâts de la vie (jett + pia) 94ae111ab010ed911a8ca7035cb2d64e0d17cff6
Longueur de rp : Entre 300 et 500 mots. Je suis capable de m'adapter.
Rythme de rp : Variable.
Warning : PTSD.
Trigger : Racisme, inceste, homophobie.
Pronom : Il
Âge : Trente-deux ans (26.06.1989)
Métier : Commis au New Canaan Convenience, métier temporaire qu'il doit à son frère aîné.
Statut : Divorcé.
Adresse : #108, Cherry Street, dans un appartement.
Zone libre :
Mes RP's en cours
Sky


— wisteria —

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Pia & Jett
faire face aux dégâts de la vie
Nouvelle journée, nouvelle séance de rééducation. Parfois, elles se ressemblaient, parfois, elles étaient différentes. Aujourd’hui, visiblement, elle était différente, et ce n’était pas nécessairement une bonne chose. Pourquoi ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais, c’était qu’alors que je pensais que je devais me sentir mieux, plus à l’aise dans ma condition, j’avais l’impression que c’était pire. J’osais croire que ces exercices plus exigeants étaient destinés à me rendre plus fonctionnel, de sorte à ce que je ne doive plus être en rééducation de façon aussi régulière - puisque je ne pouvais pas prendre pour acquis qu’un jour je ne serais plus obligé de venir en ces lieux, je n’étais pas prêt pour ça - mais chaque fois, je sentais que c’était limite une défaite, et je me sentais presque ridicule à l’idée de ne pas y parvenir. Pendant la séance de ce matin, ce fut pire que jamais. Orgueilleux de nature, je n’arrêtais pas, je ne demandais pas une pause. Ce matin, j’avais levé le drapeau blanc. Je n’y parvenais plus. Les personnes s’occupant de moi semblaient trouver ça normal, semblaient se dire qu’ils ne savaient pas comment j’avais fait pour ne pas demander une pause avant ce moment précis, mais je ne le voyais pas comme ça. Limite honteux, je ne me voyais même pas rester dans cette salle avec ces gens qui pouvaient me regarder pour l’instant. Je leur demandai de sortir un peu, juste à l’extérieur, par principe. Heureusement, on me l’accorda, comme à un enfant qu’on autorise à sortir de classe à l’école. Tant bien que mal, obligé de me soutenir sur les murs, tout ce qui était autour de moi pour m’aider à marcher, je me rendis à la salle d’attente non loin. Faisant fi des personnes qui pouvaient potentiellement se trouver dans cette salle, je m’installai - non, m’affalai - sur la première chaise que je trouvai, mes mains sur mon visage, essayant de reprendre contenance. Je fus forcé de passer outre mes soucis personnels pendant un instant lorsque j’entendis une voix s’adresser à moi, me faisant une proposition que je ne compris pas trop. Fronçant légèrement les sourcils, je la regardai, regardai le contenant qu’elle avait dans ses mains. Pourquoi moi ? Parce que j’étais le seul, visiblement… Adoucissant mon regard, je finis pr dire:  « Si ça ne vous gêne pas… Merci… » Peut-être que boire quelque chose, eau, café, qu’importe, me permettrait de me sentir mieux et aller reprendre mes exercices comme je le pouvais. Ayant repris un minimum mes esprits, je portai un peu plus longuement mon regard sur ma nouvelle interlocutrice, qui, sans le vouloir, m’était venue en aide, et ce fut ainsi que je me permis de lui demander:  « Ce n’est pas la première fois que vous êtes ici… Je me trompe ? » Pourtant, elle ne semblait pas blessée de quelconque façon… Mais quand on ne le savait pas, moi non plus. Ou bien n’avais-je pas porté suffisamment attention ? Lorsque je venais ici, c’était souvent pour en sortir le plus rapidement possible. Mais obligé de rester sur cette chaise, je me trouvais à être plus attentif. J’espérais juste que j’avais raison, sinon, ç’aurait l’air un peu ridicule, et j’avais eu ma dose pour aujourd’hui.
Pia Lantsov

Pia Lantsov

Date d'arrivée : 01/08/2021
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Âge : 25 ans, le quart de siècle.
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Statut : Célibataire, trop préoccupée par ses propres problèmes pour s'ouvrir à d'autres.
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faire face aux dégâts de la vie.

feat. @Jett Pearson

Il y a mille raisons pour lesquelles l'inconnu pourrait refuser de boire le café que tu lui proposes. Après tout, il ne te connait pas, qui sait ce que tu aurais pu glisser dans ton thermos. Pire, tu vantes ton café mais si ça se trouve, il est aussi dégueulasse que celui proposé par l'hôpital par le biais des machines. Pourtant, il accepte et toi, ça te fait plaisir parce que le café, c'est convivial et quand bien même tu n'es pas du genre bavarde, tu te dis que l'attente sera moins longue et que tu arriveras peut-être à oublier où tu te trouves si quelques minutes sont passées à discuter. Sans tarder, tu libères le deuxième gobelet, celui que tu n'as pas utilisé, et tu ouvres le thermos pour verser un peu de café dans le récipient.

- Pas d'soucis, tu réponds en tendant la boisson chaude à ton interlocuteur de la matinée.

Tu bois ensuite une gorgée du tien mais il a eu le temps de refroidir un peu alors il t'arrache une légère grimace que tu camoufles de crainte que l'homme doute pour de bon de la qualité de ton café. Il n'a pas l'air d'y prêter attention de toute façon puisqu'il ne fait pas de remarque sur la boisson, pointant du doigt le fait qu'il t'a déjà croisée dans cette aile de l'hôpital. Puisqu'il ne sert à rien de mentir ou de prétendre ne pas savoir de quoi il parle (ce que tu as tendance à faire lorsqu'on lui parle de son père à l'extérieur), tu hoches la tête.

- Non, je viens assez souvent. Mais c'est pas pour moi. J'accompagne juste mon père.

Tes explications sont brèves parce que même si tu te trouves dans l'endroit adéquat pour parler de l'accident de ton paternel et de toutes les conséquences qui ont suivi et avec lesquelles tu vis depuis des années, ça reste difficile d'en parler. Pas simplement parce que tu as failli le perdre pour de bon le jour de l'AVC mais surtout parce que les moqueries et les murmures sur ton passage au lycée ont fait naître en toi une honte dont tu ne t'es toujours pas débarrassée. Qui sait, peut-être même que ce sentiment restera avec toi jusqu'à la fin de tes jours. Toujours est-il que la honte est toujours là, bien installée dans ton esprit, et tu trouves toujours difficile d'admettre que oui, ton père a un handicap que les séances de kiné apaisent mais ne guérissent pas.

- Vous aussi vous êtes souvent là, tu affirmes. Rassurez-vous, je ne vous stalke pas mais la plupart du temps, quand je viens ici, les patients sont plus vieux que vous, alors.

Tu hausses les épaules, comme si cette phrase était suffisante pour expliquer comment tu en es venue à remarquer ce trentenaire au milieu des plus vieux.


Jett Pearson

Jett Pearson

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Pia & Jett
faire face aux dégâts de la vie
Je ne m’attardais pas en ces lieux en temps normal. J’arrivais à temps pour ma séance de rééducation, je passais au travers tout ce qu’on me faisait subir, je quittais cet endroit pour retourner à ce que je pensais être une vie à peu près normale, sachant très bien qu’elle ne serait jamais normale. Par conséquent, j’échangeais que trop peu avec les gens qui se trouvaient autour. Je les voyais, je les remarquais, mais sans plus, bien souvent parce que je prenais pour acquis que s’ils étaient comme moi, que si venir en ces lieux était loin d’être une source de plaisir, peut-être que, comme moi, ils ne voulaient pas échanger, discuter de quelconque façon. Mais jamais je n’avais cherché à vérifier si c’était seulement moi qui pensais ainsi, ou s’il y avait d’autres personnes pour qui c’était comme ça. L’occasion ne s’était jamais présentée, ou plutôt, je n’avais jamais cherché à le savoir, jusqu’à maintenant, de façon bien involontaire. Si ça n’avait pas été de mon manque de force pour continuer, je ne serais pas dans cette salle, je ne serais pas en train d’accepter ce café de la part de la jeune femme, je ne serais pas tenu de lui faire la conversation. Enfin, rien ni personne ne m’y obligeait, mais je me disais que ce serait inapproprié si je ne parlais pas après son geste généreux. Suite à ma question, la jeune femme vint me confirmer ce que je pensais déjà; elle venait souvent en ces lieux. Par contre, elle me fournit une information qui était inconnue pour moi, à savoir qu’elle ne venait pas pour elle. Voilà pourquoi je la voyais toujours dans la salle d’attente, et non pas dans la salle d’exercices ou quelque chose du genre. Peut-être avais-je vu son père par contre ? Je ne me vis pas le demander. Je me contentai donc d’accuser réception de l’information en hochant la tête. De façon légitime, je me fis passer la même remarque. Par contre, la jeune femme le fit de façon polie, faisant en sorte que je ne me sentis pas aussi inconfortable que je croyais l’être lorsqu’elle vint à me retourner le propos dans un premier temps. Malgré tout, j’eus un léger rire un peu nerveux à sa remarque, comme quoi les patients qui venaient ici étaient généralement plus vieux. Je n’allais pas le nier, je l’avais vu aussi. J’avais tenté de ne pas y porter attention, me concentrant sur ce que j’avais à faire, et rester en ces lieux le moins longtemps possible. Retrouvant un peu de mon sérieux, je vins à dire:  « Ça doit faire en sorte que je me démarque, alors. » Je n’avais pas dit ça de façon méchante. Enfin, je ne pensais pas. Marquant une pause, je me demandai si je devais vraiment justifier le pourquoi j’étais là. Puis au final, je me ravisai. Peut-être que ça ne l’intéressait pas, après tout. Prenant une gorgée de son café - qui, je le confirmais, malgré la température, était meilleur que celui d’une banale machine d’hôpital - je finis par dire:  « Je m’appelle Jett, au fait. » avec un sourire qui se voulait simple, mais poli. Je me disais que si je devais la croiser plus d’une fois, autant me présenter. Ce serait moins compliqué comme ça, je supposais, et après tout, ce n’était pas une information vraiment secrète.

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