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close encounters of a new kind

Joshua Carter

Joshua Carter

Date d'arrivée : 25/07/2021
Messages : 223
Pseudo : hismione
Pronom irl : he/him/his
Avatar : ben barnes
Crédits : lost tales (av) ; may0osh (gif) ; hel (code sign) ; null (img sign)
close encounters of a new kind Wb9b
Longueur de rp : 500/1500
Rythme de rp : depends on my mood
Warning : homosexualité refoulée
Trigger : à voir ensemble
Pronom : he/his/him
Âge : thirty four years old
Métier : art gallery owner
Statut : (un)happily married
Adresse : 235 pinneys corners

— carnation —

     https://willow-trees.forumactif.com/t94-things-we-lost-to-the-fl  

ft. @Luciano Vallelonga


Les portes de la galerie ont commencé à accueillir les premiers badauds, certains sont déjà repartis, pas spécialement prêts à dépenser une fortune pour une oeuvre sur un coup de tête. Il ne fait pas confiance à n’importe qui de toute manière. Il faut montrer patte blanche, mériter son attention et ses pieces. Le gros de la foule viendra plus tard, Josh sait bien qu'il n'a pas à s’en faire, ils feront acte de présence. Ne serait-ce que pour se montrer. C’est tellement prévisible les petites gens de la banlieue, toujours là à se gargariser de leur propre perception de leur importance. Joshua leur fournit une distraction, une bonne raison de se montrer généreux, peut-être même qu’ils se pensent charitables, comme s’ils lui faisaient une fleur en maintenant son business rentable. Un équilibre pas difficile à maintenir et qui ne coûte rien à personne sinon quelques coups de stylo dans des carnets de chèques. Comme je le disais : rien. L’argent pour les bourgeois de New Canaan c’est une façon de plus de se donner du pouvoir, ils ont déjà joué la compétition de qui aura la plus grosse maison, maintenant c’est à qui aura la plus impressionnante collection. Les dés n’ont pas encore été lancés et chacun a le temps de placer ses derniers paris. Tant que la monnaie finit dans la poche de Joshua, tout lui va. Il leur donne une raison valable de se sentir en vie, de faire nager leur cerveau dans une bonne dose de dopamine, en contrepartie ils lui permettent de préserver son rythme de vie et de maintenir sa famille en sécurité. Donnants-donnant, gagnants-gagnant.

Son costume noir est tiré à quatre épingles, il n’a pas opté pour une chemise blanche, trop conventionnelle et qui donnerait l’impression qu’il est en compétition avec les clients, non. Son col roulé gris vient souligner sa nuque et le distinguer des convives. Il faut que les gens sachent à qui s’adresser en cas d’envie d’achat, faudrait pas qu’ils le confondent avec John le serveur dont l’uniforme coûte l’équivalent d’un mois de salaire ou Harry le PDG à deux mois de la retraite qui a sorti son plus chic costume parce que, comme l’a souligné sa femme, c’était l’occasion de se faire beaux. Il déambule dans les salles de la galerie, jetant un regard attentif par-ci, un coup d’oeil distrait par-là. Son téléphone n’a pas arrêté de vibrer mais il sait que ce n’est rien d’urgent. Il regarde quand même -sait-on jamais ?- mais n’est pas surpris de voir que ce n’est qu’un fournisseur qui lui envoie un mail de confirmation. Sa petite tournée achevée, Joshua signale à une de ses employées de faire la prochaine ronde pendant qu’il reste près du bar, il fera poliment la conversation aux invités, fortunés ou non, le temps d’un verre d’eau pétillante pour lui, d’une flûte de blanc de blanc pour eux. Dieu ce que ça lui manque d’être du côté des acheteurs et de pouvoir profiter de la soirée pleinement !

Il a bien repéré un jeune homme qui semble peu intéressé par l’art et qui traine autour du bar installé pour la soirée, où deux mixologistes préparent des cocktails personnalisés pour les plus exigeants gosiers qui ne sauraient se contenter du champagne proposé. Ce n’est pas un client régulier, Joshua les connaît tous, puisque c’est à lui qu’ils ont affaire quand la vente est bien engagée et que ses employés le somment de sortir de son bureau pour gérer la suite des événements. Ça ne le surprendrait même pas s’il n’était venu que pour les boissons gratuites, ce genre de soirée attire toujours un petit nombre de pique-assiette, ou qu’il ne fasse qu’accompagner quelqu’un qui a un réel intérêt pour les oeuvres exposées. C’est peut-être un peu sadique de sa part, mais ça donne envie à Joshua de le faire marcher. « J’avais jamais vu un tel niveau de masturbation intellectuelle… » marmonne-t-il en finissant son verre et en attrapant, à la volée, une flûte de champagne qu’une serveuse chargée de se promener dans la foule porte avec habileté.
Luciano Vallelonga

Luciano Vallelonga

Date d'arrivée : 04/08/2021
Messages : 8
Pseudo : tempesta
Pronom irl : elle/iel
Avatar : jack falahee
Crédits : atlantis
Longueur de rp : 700-1000
Rythme de rp : variable
Warning : a venir
Trigger : p*dophilie/grooming/abus
Pronom : il - he

— wisteria —

     

ft. @Joshua Carter


Pour être honnête, Lu aurait tout donné pour se trouver n'importe où sauf ici. La main d'Elisa nichée au creux de la sienne l'avait seule tirée dans la galerie d'art où il n'aurait jamais imaginé mettre les pieds un jour, sa main et son sourire plein d'excitation - elle aimait vraiment ça, apparemment. Il lui devait bien ça. Durant la plupart du temps qu'ils passaient ensemble, désormais, la lueur dans le regard d'Elisa était éteinte. Luciano devenait un fardeau pour elle, chaque jour, il pesait un peu plus sur ses épaules. Eux deux, c'était à la vie à la mort, ride or die, ils se l'étaient juré plus de fois que nécessaire, elle s'était même entaillé la main pour un pacte du sang dans la cour de l'école primaire - lui avait eu trop peur, une fois qu'il avait vu la paume rouge et luisante de son amie. C'était écrit, ils n'avaient pas besoin de ça pour lier leurs vies à jamais, et Lu savait bien qu'elle prendrait sur elle jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'il la libère de leur arrangement douteux, elle serait son alibi, sans se plaindre, sans broncher. Mais dans ses yeux, il ne lisait que de la lassitude là où il lisait jadis le même amour inconditionnel qu'il lui portait. Ils vieilliraient ensemble, tous les deux. Il lui fallait juste veiller à ce qu'elle ne le déteste pas avant qu'ils ne soient vieux.

Alors, ce qu'Elisa voulait, Elisa obtenait. Au départ, il s'était dit qu'elle faisait ça pour le punir, en voyant les tableaux fixés aux murs de la galerie il en avait même acquis la certitude. Il n'y avait que des riches pour aimer ça, et ça, ils ne l'étaient ni l'un ni l'autre. Puis il avait vu son regard briller devant des toiles dont il ne savait même pas dire avec certitude si elles étaient accrochées dans le bon sens - il n'y avait que des riches pour aimer ça, et Elisa. Soit. Au bout de trop longues minutes, elle avait fini par lâcher sa main, libération silencieuse - il était assez puni. Si elle poursuivait son tour admiratif, absorbée dans la contemplation de ce qu'il peinait à appeler des œuvres, Luciano, lui, se dirigea vers le bar. Merde alors, se dit-il. Même les petits fours semblaient avoir été imaginés par un architecte à la mode sur la côte ouest. Il commençait fortement à douter de la possibilité d'obtenir une boisson connue de lui, doute confirmé lorsqu'il s'adressa aux pingouins derrière le bar. “Euh, bonsoir. C’est possible d’avoir un gin & tonic ?” La préparation fut étonnamment longue et démonstrative pour une demande aussi simple, il remercia néanmoins une fois son verre sophistiqué en main - l’odeur était quelque peu inhabituelle, mais pourquoi pas. Alors qu’il reportait son attention sur les petits fours, tentant d’identifier le moindre ingrédient avant de se risquer à ingérer quoi que ce soit, la remarque de l’homme auprès de lui le fit sourire. Ce serait mentir de dire qu’il ne l’avait pas remarqué. Luciano détailla rapidement l’individu, son costume impeccable, sa barbe bien entretenue, s’attarda un instant sur son regard. Il avait l’air de quelqu’un d’important, pourtant, la remarque le mit à l’aise immédiatement. Finalement, quelque chose d’intéressant allait peut-être ressortir de cette soirée. “Vous parlez des tableaux ou du buffet ? Parce qu’honnêtement… Vous êtes capable de dire ce que c’est, vous ?” s’enquit-il en désignant un plateau. Avec un regard complice, il leva son verre. “A la masturbation intellectuelle, j’imagine,” proposa-t-il avant de tremper ses lèvres dans le breuvage. Une saveur acidulée lui piqua aussitôt la langue. “La vache ! C’est quoi, ça ?” s’exclama-t-il, juste assez fort pour que l’auteur de son cocktail l’entende - puisque de toute évidence, tout à cette soirée se devait d’être une œuvre d’art. “Du yuzu, Monsieur.” En se retenant de pouffer de rire, Luciano lança un regard à son interlocuteur. “Vous voulez goûter ? Je vous préviens, c’est abstrait.”
Joshua Carter

Joshua Carter

Date d'arrivée : 25/07/2021
Messages : 223
Pseudo : hismione
Pronom irl : he/him/his
Avatar : ben barnes
Crédits : lost tales (av) ; may0osh (gif) ; hel (code sign) ; null (img sign)
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Longueur de rp : 500/1500
Rythme de rp : depends on my mood
Warning : homosexualité refoulée
Trigger : à voir ensemble
Pronom : he/his/him
Âge : thirty four years old
Métier : art gallery owner
Statut : (un)happily married
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— carnation —

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ft. @Luciano Vallelonga


“Vous parlez des tableaux ou du buffet ? Parce qu’honnêtement… Vous êtes capable de dire ce que c’est, vous ?” Un sourire amusé se retrouve placardé sur les lèvres de Josh. Il aimerait bien expliquer, tant les oeuvres que les amuse-gueules. Ça lui plairait de partager sa passion avec un néophyte mais c’est trop rafraîchissant de parler à quelqu’un qui n’a aucune idée de qui il est entre les murs de sa propre entreprise. Peut-être qu’il l’avouera plus tard, mais pas tout de suite, pour l’instant, il va garder le secret. Une drôle de mise en abyme quand on y pense, presque digne d’une des oeuvres de la collection : Joshua qui tente de garder son identité secrète dans le contexte de la soirée mais aussi dans les messages échangés avec l’inconnu qui se trouve être sous son nez. Ah l’ironie du sort… “Je crois que c’est là tout l’intérêt. La surprise est garantie à chaque bouchée et à chaque regard.” Au détour de n’importe quelle conversation aussi. Qui aurait cru que Joshua passerait le début de sa soirée à parler avec un inconnu (pas si inconnu) qui n’a aucune intention apparente d’investir dans son business, au lieu de travailler au corps les potentiels acheteurs présents ? Personne. Et pourtant ! “A la masturbation intellectuelle, j’imagine,” Joshua lève sa coupe de champagne en espérant que personne n’a entendu le toast porté. Manquerait plus que les clients pensent qu’il considère l’art qu’il acquiert et met en scène pour eux n’est rien de plus que du vent. “La vache ! C’est quoi, ça ?” s’exclame l’autre après une gorgée et le barman de répondre, d’un ton d’évidence : “Du yuzu, Monsieur.” la remarque menace de le faire rire. Il aurait pu (dû ?) le lui dire. C’est entièrement de la faute de Joshua si les cocktails sont tous un peu artsy. Il a engagé une compagnie qu’il sait être expérimentale dans ses préparations. Lui aime beaucoup découvrir des accords surprenants, mais pour les puristes c’est sûrement déconcertant. Pas plus déconcertant que la proposition de lui faire goûter le gin tonic au yuzu, mais comme il est de bonne humeur, Josh ça ne le rend même pas perplexe, au contraire ça le fait sourire. “Je… on échange ? Le champagne n’a pas été piégé, promis.” propose-t-il en tendant son verre. Pas sûr que ce soit très bien vu sur un plan sanitaire d’échanger son verre avec un étranger avec qui on a échangé trois mots, mais Joshua est chez lui ici. C’est lui qui fait décide de ce qui est acceptable ou non. “Si ce n’est ni pour l’art, ni pour les petits-fours que vous êtes venu… c’est pour faire plaisir à votre femme ?” La question n’est pas vraiment innocente, tous les invités ont été screenés à l’entrée depuis son bureau et la vidéo surveillance. La jeune femme avec laquelle il est arrivé n’est pas dans les parages, alors une seule conclusion s’impose : elle est là pour l’art. Elle doit pas vraiment être contente qu’il l’ait abandonnée pour le bar, ou alors elle s’est un peu comme Eleanor à l’époque où elle se réjouissait quand Theodore (penser à lui-même sous ce nom est presque bizarre aujourd’hui) daignait seulement l’accompagner. Il regrette de n’avoir pas plus profiter de ces moments de socialisation forcée. Maintenant, Olivia ne daigne même plus venir à chacune des soirées qu’il organise et ils n’ont quasiment plus d’occasions de passer du temps sans regarder par dessus leur épaule. “Joshua.” dit-il finalement en tendant la main. Il ne sait pas combien de temps ils sont amenés à discuter avant que sa couverture ne tombe à l’eau, mais autant qu’il se présente, c’est la moindre des politesses, surtout quand on ment aux gens (et qu’on refuse de leur donner son nom après des mois d’échanges).

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