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i want waffle fries (ft. jack)

Jonathan Singh

Jonathan Singh

Date d'arrivée : 25/07/2021
Messages : 61
Pseudo : merricup
Pronom irl : she/her
Avatar : avan jogia
Crédits : astral witch (av), hotelstares (gif), drake. + antigodly (sign)
i want waffle fries (ft. jack) Tumblr_pqkyzdsHdM1tkw616o2_540
Longueur de rp : environ 700, 1200 max
Rythme de rp : quelque part entre des moments d'inspi extrême et de flemme intense, j'ai tendance à tout faire d'un coup
Warning : abus physique et psychologique, anxiété, ptsd, drug abuse
Trigger : pédophilie, inceste, explicit sex scene
Pronom : he/him
Âge : vingt-six ans même si tu ne les fais pas toujours ; t'as l'air d'avoir cinq ans de plus ou de moins selon ton humeur
Métier : apprenti tatoueur avec une certaine notoriété sur les réseaux sociaux, un agenda déjà rempli et des likes à tout va
Statut : célibataire, coeur entouré de barbelés parce que c'est plus facile comme ça
Adresse : #021, elm street

— sage —

     https://willow-trees.forumactif.com/t109-like-a-fallen-parachute  https://willow-trees.forumactif.com/t143-screws-loose-on-a-monday-jonathan  https://willow-trees.forumactif.com/t127-justjoart-jonathan-singh  
i want waffle fries

Quindi scusa mamma se sto sempre fuori, ma, sono fuori di testa, ma diverso da loro, e tu sei fuori di testa, ma diversa da loro. Siamo fuori di testa, ma diversi da loro @Jack Kilgariff


C'est d'un geste rapide et mou à la fois que tu écartes ce qu'il se trouve sur le comptoir de la cuisine, mais c'est un réflexe inattendu qui rattrape la canette en verre vide avant qu'elle ne chute et éclate en mille morceaux sur le sol. Tu te félicites intérieurement parce que, honnêtement, tu n'aurais sûrement pas eu la force mentale de ramasser ça.
T'as pas vu le décapsuleur ?
Tu balances ça à demi-mot parce qu'en fait tu ne sais même pas où est celui à qui tu viens de t'adresser ; ton colocataire, donc. L'appartement n'est pourtant pas gigantesque mais là, c'est la foi qui te manque de chercher après lui. Tout ce que tu sais c'est qu'il n'est pas dans le séjour, puisque personne ne te répond.
Le problème étant que cette canette ne va pas s'ouvrir toute seule alors, dans un élan dramatiquement désespéré, c'est vers l'entrée que tu te diriges, fouillant dans le bol à clés pour sortir un briquet abandonné là depuis des lustres, sûrement, le tout avec un sourire satisfait. Non sans difficulté, tu parviens quand même à ôter la capsule de ta bière et tu bois aussitôt deux ou trois gorgées à la suite, sans vraiment goûter le breuvage. Tu ne sais pas à combien t'en es, ce n'est pas ton genre de compter, de toute façon, même quand t'es sobre – ce qui n'est pas le cas actuellement, en revanche. D'un sens tu te dis que si tu vides les réserves c'est pour te racheter, pour essayer de te libérer du peu de culpabilité qui t'habite depuis que t'as proposé à Jack de vous mettre une mine là comme ça, sans raisons... apparentes, du moins. T'en avais envie, ou besoin, peut-être que Jack aussi finalement, puisqu'il n'a pas refusé – mais quand est-ce qu'il n'en a ni l'envie ni le besoin ?
T'es un peu trop à côté de la plaque pour vraiment t'en rendre compte, que c'est plus pathétique que marrant, mais tant pis. Ce n'est pas bien éclairé de base, dans ton crâne, alors la brume d'éthanol qui s'y ajoute n'aide pas vraiment.

Encore une gorgée et tu fais la grimace, reposant la canette sur le comptoir là où il y a de la place – "on rangera demain" que t'as dit à Jack, d'un geste pompeux de la main, alors que vous savez très bien l'un comme l'autre que tu feras pas grand-chose –, et tu files aux toilettes parce que ta vessie crie à l'aide. Tant que ce n'est pas l'estomac...
Puis tu vas à la salle de bains parce que t'es peut-être en état d'ébriété mais t'en restes pas moins quelqu'un avec une certaine hygiène, et alors que tu passes tes mains sous l'eau, la fraîcheur te réveillant légèrement même si ce n'est vraiment pas assez pour dissiper la brume, tu jettes un regard vers le miroir au-dessus du robinet, presque curieux, surtout hésitant, appréhendant déjà de faire face à la tête que tu dois avoir actuellement.

Et tu restes bloqué, une ou deux secondes à peine. Les rouages de ton cerveau se mettent en marche, difficilement, ça claque et ça coince mais, dans un moment que tu crois d'éclairement, tes yeux sont de suite hapés par ta chevelure. Tes cheveux sombres qui tombent n'importe comment jusqu'à tes épaules, des vagues qui vont dans tous les sens parce qu'ils ont été attachés toute la journée, tu n'avais jamais remarqué qu'ils avaient autant poussé. Tu passes tes mains dans plusieurs mèches, tu ramènes tes cheveux vers l'arrière, tu t'épies sous tous les angles, tandis que l'eau continue de couler à flot dans la vasque, et tu as cette expression dangereuse sur le visage de celui qui vient d'avoir une idée de merde. Une expression que t'as souvent mais, la plupart du temps, t'arrives à arrêter la petite voix dans ta tête, soit par lucidité, soit par pure flemme. Mais là, avec l'alcool, c'est différent. Cette fois, tu te dis que cette petite voix n'a peut-être pas tort.
Alors tu éteins le robinet, et le bruit de l'eau qui coule est tout à coup remplacé par le son d'une prise que l'on branche, puis par le vrombissement d'un rasoir électrique.


CODAGE PAR AMATIS
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